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Fenerbahçe se voit en grand d’Europe: La victoire de Fenerbahçe (3-2) sur le FC Séville en match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions le 20 février a entrouvert à l’équipe turque la voie des quarts, mais celle-ci a d’autres ambitions et s’est donnée les moyens de les assouvir. Quel que soit le résultat du match retour mardi en Andalousie, les Stambouliotes, dominateurs dans leur championnat national (17 trophées) mais qui n’avaient jamais passé le cap du premier tour en Ligue des champions, entendent s’installer dans la cour des grands clubs européens. “Notre objectif est de rejoindre les meilleurs clubs du monde: l’AC Milan, le Real Madrid, Barcelone, Manchester United, Chelsea… Ce n’est pas facile d’atteindre ce niveau, mais nous en avons la capacité”, affirme avec assurance Volkan Balli, le manageur de l’équipe, interrogé par l’AFP. Pour y parvenir et pour sortir de l’anonymat international où le reléguaient les exploits de l’autre grand club stambouliote, Galatasaray, vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 2000, Fenerbahçe a d’abord travaillé ses fondamentaux. Au cours de la dernière décennie, marquée par la figure de son indétrônable président, le richissime Aziz Yildirim, le club s’est doté d’un stade de 52.500 places -le stade Sükrü Saracoglu, sur la rive asiatique d’Istanbul- et de nombreuses installations ultramodernes. “République de Fenerbahçe” : Il a aussi encadré ses nombreux fans dans un réseau étroit, comprenant associations de supporteurs …