Anelka mérite-t-il vraiment un salaire de 234 000 euros par semaine ? Anelka s’en va. Ce n’est même plus un au revoir, c’est un adieu. Une préretraite à 234.000 euros la semaine (contre un peu plus de 100.000 à Chelsea…). Un dernier CDD alimentaire pour la route. Une dernière tournée de stades orientaux. Direction la Chine et le Shenshua Shanghai. Shangaï. Ce sera sans doute la dernière étape du Anelka tour. Quinze ans d’une carrière en forme de paradoxe. Anelka laissera derrière lui l’image d’un type qui aura plus échoué que connu le succès, le terrible souvenir d’un talent gâché, d’une piteuse succession de revers aussi divers que variés, d’une ridicule sortie de la Coupe du monde 2010, le tout alors même qu’il est l’un des footballeurs les plus titrés de l’histoire du football français. Champion d’Europe des Nations, Champion d’Europe des clubs avec le Real, Champion d’Angleterre (deux fois), de Turquie, vainqueur de la Cup anglaise (trois fois), ce n’est pas rien, et l’on connaît quantité de grands joueurs qui alignent beaucoup moins de trophées à l’issue de carrières glorieuses et honorables. Et malgré cette collection, Anelka donne le sentiment d’être passé à côté d’une grande carrière. Étonnant. Anelka laissera le souvenir du type qui passe, délasse, lasse et trépasse (footballistiquement parlant) partout où ses pieds de footballeur se sont posés. Échec au Real, échec au PSG, échec à Liverpool, échec à Manchester City, échec à Fenerbahçe, échec à Bolton, échec à …